Maison familiale avec piscine en Haute-Garonne - Image d’illustration France Propriétés

Pourquoi il faut acheter avant 2027

Acheter aujourd’hui, une folie ? Pas du tout.

Les taux d’intérêt restent hauts, les prix se stabilisent, et le marché immobilier reprend des couleurs.

Pourtant, tout indique que 2026 sera la dernière année vraiment favorable avant 2027, date à laquelle les conditions de crédit pourraient se durcir et les prix repartir à la hausse.

Alors, faut-il encore attendre ? Voici pourquoi c’est maintenant qu’il faut agir.


1. Un marché qui a ralenti, mais qui ne s’effondre pas

En 2023, les prix ont baissé d’environ 4 %, puis encore 5 % en 2024.

Mais depuis le printemps 2025, la tendance s’inverse : on observe une légère hausse de +0,6 % en moyenne nationale.

Autrement dit : la chute est derrière nous.

Beaucoup de vendeurs qui avaient mis leur projet en pause reviennent sur le marché.

Le nombre de transactions repart à la hausse, et dans certaines régions, les prix commencent même à remonter.

À Paris, le mètre carré tourne autour de 9 750 €, à Lyon plusieurs quartiers passent sous les 5 000 €, et à Bordeaux la moyenne est d’environ 4 500 €.


2. Toulouse : une valeur sûre dans un contexte instable

Dans notre région, le marché toulousain se maintient mieux que la moyenne nationale.

La métropole reste l’une des plus attractives de France : emploi, écoles, transports, climat et qualité de vie.

Les données récentes indiquent :

  • 3 460 €/m² en moyenne pour un appartement,
  • 3 760 €/m² pour une maison,
  • des écarts importants selon les quartiers : de 2 200 à 4 800 €/m² selon la localisation.

En périphérie, dans des communes comme Carbonne, Muret, Rieumes ou Auterive, on trouve encore des biens offrant un excellent rapport surface/prix, tout en restant proches de Toulouse.

La demande reste forte : beaucoup de ménages cherchent à quitter la ville pour s’installer au vert sans trop s’éloigner.

Résultat : les biens bien situés se vendent encore vite, mais les marges de négociation reviennent.


3. Les taux sont élevés, mais le crédit reste une chance

Aujourd’hui, un prêt immobilier sur 20 ans se négocie autour de 3,3 %, et les banques anticipent une remontée vers 3,6 % d’ici fin 2026.

Cela paraît haut, mais il faut garder une chose en tête : le crédit reste un levier exceptionnel.

Même avec un taux plus élevé, un achat bien réfléchi permet de construire un patrimoine solide, tout en profitant de l’effet de levier du financement.

Et surtout, rien n’est figé : si les taux baissent dans les prochaines années, il sera toujours possible de renégocier son prêt ou de le faire racheter par une autre banque à de meilleures conditions.

Mieux vaut donc acheter aujourd’hui un bien au bon prix avec un taux un peu haut, que d’attendre deux ans pour payer ce même bien 10 % plus cher.


4. Le marché locatif, un indicateur à ne pas négliger

La tension sur le marché de la location est historique.

Selon le site Bien’ici, la demande a augmenté de +9,5 % en un an, tandis que le nombre de logements disponibles a baissé de 6,3 %.

À Paris, un logement mis en location reçoit en moyenne plus de 700 candidatures.

À Toulouse, la situation est moins extrême, mais la tendance est la même : trop de candidats, pas assez de logements.

Cela signifie qu’un investissement locatif bien ciblé (bon emplacement, bon DPE, bon rapport prix/rendement) reste aujourd’hui un placement sûr, car la demande est garantie.


5. Pourquoi 2026 est une fenêtre d’opportunité

Plusieurs facteurs convergent :

  • Les prix ont cessé de baisser.
  • Le neuf est en crise : peu de constructions, donc peu d’offres futures.
  • Le crédit reste accessible, surtout pour les dossiers solides.
  • La demande est forte, portée par la démographie et la pénurie de logements.

C’est la combinaison parfaite pour un marché qui redémarre lentement, mais sûrement.

Et dans ce genre de contexte, ceux qui anticipent seront les mieux placés.


6. Acheter intelligemment, pas précipitamment

Acheter en 2026 ne veut pas dire se jeter sur le premier bien venu.

Voici les bons réflexes :

  • Prévoir un petit apport : 5 à 10 % rassurent la banque.
  • Choisir un bien bien placé : la qualité de l’emplacement reste le premier critère de valorisation.
  • Éviter les passoires énergétiques : sauf si vous avez le budget travaux.
  • Rester raisonnable sur le budget total, en intégrant les frais et les impôts.
  • Penser long terme : la clé, c’est de voir au-delà des cycles.

7. Ma conviction : c’est maintenant qu’il faut se positionner

Oui, 2026 est une bonne année pour acheter.

Pas pour spéculer, mais pour investir intelligemment, sécuriser votre avenir ou tout simplement ne plus payer un loyer inutile.

Les taux sont plus hauts qu’hier, mais les prix sont plus raisonnables.

Et comme dans tous les cycles, les meilleures affaires se font toujours quand la majorité hésite.

L’immobilier n’est pas un coup, c’est une construction.

Et tant que l’on peut emprunter, il est encore temps d’acheter.


Sources et références



Article mis à jour en octobre 2025 pour intégrer les nouvelles perspectives du marché avant 2027.

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